Désert

Couverture du livre "Désert"

En 2007, aux Philippines, Jim, cet ancien Navy-Seal accepte de plonger ensemble sur l’épave du New-York. Soudainement, étrangement des souvenirs reviennent en mémoire, après les attentats du 7 octobre 2023.

Recruté pour monter un club de voile dans le Sinaï occupé par l’armée Israélienne. Tsivia, cette femme officier des communications insiste pour faire passer un monitorat de plongée-bouteille avec des commandos de marine israéliens avant de partir ensemble en patrouille dans le Sinaï. Elle ne séduit que pour sceller un pacte. Mais quel Pacte ? Dommage qu’elle ne soit pas très portée sur la question. Les choses se compliquent quand après un séjour à Jérusalem, pris dans un attentat terroriste à Tel-Aviv et qu’on essuie des tirs de mortier dans le Golan avant de se retrouver en plein désert face à trois individus qui ne veulent pas forcément du bien. Il est étrange que Tsivia soit au courant de chaque détail de toutes de ces mésaventures..

Quarante ans plus tard Jim prétend ne pas connaître cette femme. Pourtant, toute une soirée, il a essayé de savoir… Étrange tout de même ! Il n’y a rien à comprendre et rien à savoir, sur des évènements qui se sont déroulés en 1975. Que cherche-t-il ?

Sincèrement, rétrospectivement, on se demande s’il s’agit d’un rêve et si la réalité n’a pas été enjolivé la réalité, ou si…

Biographie

Photo de l'auteur Bruno Benattar

Bruno Benattar est né en 1951 à Alger qu’il quitte à l’âge de deux ans. Ses parents s’installent à Nancy. Là, il poursuit des études de sciences économiques et de sociologie. Fortement influencé par les mouvements sociaux de mai 1968, il milite activement dans des mouvements pacifistes, non marxistes et non violents tout en s’initiant aux arts martiaux, qu’il pratique encore aujourd’hui. Refusant de s’intégrer immédiatement dans la vie professionnelle, il voyage et visite le monde. Ainsi, il exerce les métiers de moniteur de voile et de plongée bouteille à l’étranger.

Puis, pendant près de trente ans, il travaille comme consultant en droit social. Il publie de nombreux articles et ouvrages spécialisés dans ce domaine. Ses activités ne l’ont jamais empêché, outre les voyages à travers le monde en Afrique, en Amérique Latine et sur l’Arc Antillais. Peu importe que ses périples se soient déroulés sur mer en tant que capitaine ou que simple équipier, ou sur la terre ferme.

Durant toute sa vie, il a visité et séjourné en Asie, depuis l’Inde jusqu’à la Chine en passant par Bornéo et le Japon. Il reste séduit par ce continent, sa littérature, ses massages, sa médecine, son mode de vie et ses cultures diversifiées.

Aujourd’hui à la retraite, après s’être partagé entre l’Italie et la France, il réside dans le Vaucluse. Il continue toujours à plonger et à naviguer sur son voilier, sans oublier les arts martiaux.

 

L’arche de la rédemption

Couverture du livre "l'Arche de la rédemption"

Dure période que ces années 1260. J’avais beau être un Parrain respecté de la Mafia, un Baron et un Chevalier Pisan, je ne pouvais plus rester en Sicile. Tous voulaient me faire passer de vie à trépas, depuis ces maudits Génois, jusqu’à Sa Sainteté le Pape Innocent IV, sans parler de la Sainte-Inquisition. Même le Roi Angevin Charles Ier voulait me dépouiller de mon titre, de mes biens et de mon honneur.

Je devais me faire oublier.

Quand mon ami Jiro m’a proposé de le raccompagner dans l’Empire du Soleil Levant pour combattre l’invasion mongole, je n’ai pas hésité un instant. Monter une expédition de cette nature est long, coûteux, complexe et peu sûr compte tenu du nombre d’aigrefins et d’assassins.

Une vieille connaissance, Asylie la Pirate, me propose, moyennant une somme dérisoire de nous transporter, moi et quelques compagnons de route. Croisière d’agrément direz-vous ? Que nenni ! Il faut toujours payer d’une façon ou d’une autre. Me voilà embarqué dans une guerre sous les ordres de Abou-Bakr, le Roi du Mali. Tout cela, afin de recruter une armée. Au Royaume du Dahomey, d’autres nous rejoignent. À Zanzibar, elle m’annonce tranquillement, après m’avoir fait acheter sur mes deniers, près de mille esclaves guerriers que je suis devenu le Grand-Connétable de la Reine Abigail. Âgée de dix ans, dans un royaume Juif de Beta-Israël en Éthiopie, cette Souveraine conserve jalousement l’Arche d’Alliance.

Pour finir, Asylie m’annonce sans rire, après m’avoir débarqué avec mes troupes qu’elle lève l’ancre. Avant de me quitter, elle me confie en souriant que je ne gagnerai jamais cette guerre. Elle passera me prendre plus tard, quand je l’aurai perdu, si je suis toujours en vie.

Mais non, point de félonie !

Me voilà seul avec une armée hétéroclite pour défendre un Royaume que je ne connais pas, pour affronter le Roi Abyssin Lyonus avec lequel je n’ai point de querelle, qui m’oppose des forces trente fois supérieures.
Non seulement je ne pourrai pas gagner cette guerre, mais en plus, je devrai affronter les fantômes de mon passé. Il s’agit de Salina, cette Juive que j’avais tant aimée. Mais voilà, je l’avais tuée en duel il y a longtemps, après l’avoir défigurée.

Quelle pétaudière !

L’hérésie de Dieu et la grâce du Diable

Couverture du livre "L'hérésie de Dieu et la grâce du Diable"

En ce printemps trouble de 1 255, nous traversons le pays d’Oc ravagé par les Barons du Nord. Après la chute de Queribus, ils entendent bien que tout château agrandira leurs domaines. Tout n’est que prétexte pour éradiquer jusqu’au souvenir de l’hérésie des Parfaits.

Pour moi, un Pisan Gibelin qui accompagne, mon ami Jiro, un samouraï envoyé par le Shogun, pour conclure une alliance avec Sa Sainteté, afin de combattre les hordes Mongoles, il m’est difficile de faire confiance à quiconque particulièrement aux Génois.

Le Pape Innocent IV nous assigne une mission. Récupérer de précieux parchemins abandonnés par les Templiers à Saladin lors de la prise de Jérusalem. Pour cela, je dispose juste d’une vingtaine de chevaliers, d’un Vicaire Général du Pape, comme de juste un Génois, avec ses deux inquisiteurs, d’un Rabbin et de sa Nièce l’envoûtante Salina, et de quelques autres.

Nous devions nous rendre à Saint-Jean d’Acre sur le navire d’une étrange Capitaine, en évitant Génois et pirates barbaresques, délivrer des esclaves dont la belle Dame Isolde, joindre une caravane en partance vers l’est, négocier avec les Mongols, prendre la forteresse de Alamut siège des Ismaéliens Nizarites et de sa secte de Haschischin, et enfin revenir vivants. Il nous a fallu éviter les trahisons, les félonies, les vols et les coups de poignard dans le dos. Pour atteindre son but, il faut parfois s’adapter à l’hérésie, s’allier avec les Mahométans et même les Païens pour parfois combattre les soldats du Christ.

Les voies du Seigneur sont parfois très tortueuses quand elles ne sont pas impénétrables.

Les gens ne sont jamais ce qu’on croit. Il faut toujours se méfier, surtout des Génois, mais aussi des Prélats, des Nobles, des petites gens, des femmes, des lettrés, des marins, bref de tout le monde.

Je ne m’en serais jamais sorti sans l’aide de ce mystérieux Clodagh. En y mettant le prix, il nous procure ce que l’on désire : Des secrets jalousement gardés, des armes, un navire, et même une armée.
Mais qui est ce Clodagh ?

Il est partout et nulle part.

Un jour je le tuerai.

Assurance d’un bon repas

Couverture du livre "Assurance d'un bon repas"

Titre complet :
Assurance d’un bon repas – Invitations ciblées sur l’Isle

Pas très compliqué d’assassiner quelqu’un sans risquer de se faire prendre. Bien installés dans ce havre de paix qu’est l’Isle sur la Sorgue, dans le Vaucluse, nous avons élaboré ensemble un scénario implacable. Kazuo et Moira m’ont été d’un grand secours, mais pas autant que Charles.

Roun lanmen lave rôt, comme on dit chez nous en Guyane. Bref, il faut s’entraider. À nous cinq, nous avions décidé de faire passer à la trappe les fantômes de notre passé qui nous pourrissent la vie. Pour l’heure, nous allions nous débarrasser du mari d’Annabella. J’utiliserai en priorité l’arme de la cupidité et surtout celle de la stupidité.

Comment fait-on, c’est cela la question ? La sous-traitance en cascade, vous connaissez ? Et après, on brouille les pistes. Le meilleur moyen quand on est ennuyé par une affaire, c’est de créer une affaire à l’intérieur de l’affaire, puis une troisième dans la deuxième, et voire une quatrième, jusqu’à ce que plus personne n’y comprenne plus rien, surtout la police qui n’a pas les moyens. Bien entendu, toute la lumière sera faite sur la dernière affaire et ma cible ne sera qu’une victime collatérale.

Il ne reste plus qu’à choisir, l’auteur de ce crime abject à livrer à la cellule antiterroriste. Ah oui, c’est vrai, je ne vous ai rien expliqué. Pourtant c’est simple. Vous composez une fabuleuse recette à base d’assurance vie, de délinquance, de trafic de drogue, de blanchiment d’argent, d’intégrisme religieux et d’antisémitisme. C’est…, explosif. La suite, vous la découvrirez dans la presse ou au JT de 20H00. Incompréhensible, me répondrez-vous. J’y compte bien. Pourtant, il y a un aspect que la police n’aurait jamais dû négliger. En effet, il existe un principe de base concernant les affaires criminelles : Cherchez la femme. Vous l’avez compris, la femme c’est moi, Jenny.

Banquet asiatique

Couverture du livre "Banquet Asiatique"

Titre complet :
Banquet asiatique – Invitations ciblées sur l’Isle

Compliqué d’assassiner quelqu’un en période de confinement. Pourtant, on avait déjà identifié notre invitée et le mode opératoire. Pas question de me faire aider par Annabella, d’autant qu’elle entend se présenter à l’Isle sur la Sorgue, sur une liste municipale d’opposition. La pauvre ! Elle ne s’est souvenue que sur le tard, du vieux slogan : Élections, piège à cons. Heureusement, qu’avec son métier d’infirmière, elle me procurera tous les ingrédients nécessaires pour accomplir ce nouveau crime parfait. Quant à Charles, je ne compte pas vraiment sur lui. Seule Jenny va me donner un coup de main pour préparer le banquet à l’attention de cette jolie Coréenne.

Que voulez-vous, à nous cinq, nous avions décidé de faire passer à la trappe les fantômes de notre passé qui nous pourrissent la vie. Pour l’heure, nous allions libérer Kazuo de son giri. J’utiliserai l’arme de toutes les femmes : La séduction. Qu’a-t-elle fait, cette chienne de Coréenne pour mériter cela ? By Jove, ne m’ennuyez pas avec des détails ! Je l’ignore totalement et m’en moque. So, nous nous apprêtions à commettre un autre crime parfait. J’en serai d’ailleurs une malheureuse victime collatérale.

Il ne reste plus qu’à choisir l’auteur de ce crime abject à livrer en pâture à la police et à la presse. Le choix ne manque pas, car finalement : Tous pourris, même combat, le peuple aura leurs peaux. Mon scénario vous semble alambiqué ? Pourtant, il est d’une telle simplicité que même la gendarmerie va croire à cette duperie.
Comment ? Vous n’avez rien compris ? Well, vous ne voulez pas que nous passions un moment ensemble ? Une soirée avec deux créatures de rêve, cela vous plairait-il ? Là, je vous expliquerai tout dans le détail pendant que vous dégusterez de fabuleux cocktails concoctés par mes soins. Cela vous tente ? Alors, c’est entendu ? Venez, vous allez adorer votre nuit…, mais pas votre réveil.

Festin celte

Couverture du livre "Festin celte"

Titre complet :
Festin celte – invitations ciblées sur l’Isle

Quand la fée Viviane vous supplie de la rejoindre pour échapper à la terrible Banshee qui vient vous emporter dans le royaume des morts, on n’hésite pas un instant. Cette dernière vous promet les flammes de l’enfer, quand la première vous invite dans le monde merveilleux d’Avallon. Pour y accéder, rien de plus simple, il suffit juste de goûter les mets savoureux préparés rien que pour vous.

Sauf que, même pendant Halloween, les fées n’existent pas, et que moi Annabella, avec ma complice Jenny accompagnées de Kazuo et de Charles, avons monté un scénario délirant pour éliminer ce cochon d’Irlandais.

Que voulez-vous, à nous cinq, nous avions décidé de faire passer à la trappe les fantômes de notre passé qui nous pourrissent la vie. Pour l’heure, nous allions débarrasser Moira de son cousin. Ce qu’il a fait, je n’en ai pas la moindre idée.

Avec cet invité, nous avions juste envie de nous amuser.

Bref, nous nous apprêtions à commettre, un nouveau crime parfait. De quelle manière ? C’est très facile. On amène un SDF inconnu au suicide dans une affaire criminelle qui n’en est pas une. Comment cela, vous ne comprenez rien ? Ça tombe bien parce que la police non plus. Peu de chance de se faire prendre, car les fées et les lutins n’appartiennent pas à ce monde.

Je sais, le scénario vous semble alambiqué mais il est d’une simplicité biblique. Vous ne voulez pas que nous dînions ensemble rien que tous les deux, dans un lieu fabuleux. Là, je vous l’expliquerai dans le détail pendant que vous dégusterez votre dernier repas préparé par mes soins. Vous allez adorer. Alors, vous venez ?

Apéritif bleu marine

Couverture du livre "Apéritif bleu marine"

Tuer quelqu’un, c’est comme braquer une banque. D’abord, tu places poliment une arme sous le nez des employés. Après, tu sors calmement avec l’argent. Puis, tu salues aimablement au passage les gendarmes. Ensuite, tu rentres tranquillement chez toi, sans qu’aucune liasse ne t’explose au visage en maculant ton butin d’un produit indélébile. Puis, tu franchis élégamment la frontière. Enfin, tu profites sereinement de ton butin dans un pays sans d’accord d’extradition. Simple, non…

Assassiner plusieurs personnes reste un peu plus compliqué. Jenny comme Annabella souhaitaient faire passer leurs maris à la trappe, Moira son cousin et Kazuo se libérer de son giri. Quant à moi, cela ne vous regarde pas. Cela constituait un véritable casse-tête. Pas question de renoncer !

Pourtant, avec un seul cheveu, la police scientifique et la médecine médico-légale, découvrent le film regardé à la télé trois jours avant et le détail d’un repas pris depuis plusieurs mois. Entre la vidéo-surveillance, le bornage téléphonique et l’analyse de notre disque dur, notre vie la plus intime ne posséde plus aucun secret. Même sans cadavre ni mode opératoire, nous serons condamnés pour guet-apens et homicide volontaire avec préméditation, en bande organisée. Mobile ou pas, nous risquons la prison à perpétuité. Pas très sympa !

Avec notre premier invité, il ne restait qu’à trouver le bon mode opératoire, sans pour autant mépriser les plaisirs de la table. Attiré par les femmes, l’alcool et l’argent, il suffisait de le séduire et de monter un boniment sur un prétendu trésor englouti pour l’entraîner dans les abysses de ses mirages. Pas très compliqué !

Attention, il fallait tout envisager surtout l’imprévisible. Un seul petit grain sable enrayerait cette mécanique parfaitement huilée. Rassurez-vous, nous sommes méthodiques, précautionneux et prudents. Comment ? Je prétends cela pour me rassurer ? C’est fort possible.

Bref, nous nous apprêtions à commettre, un premier crime parfait. Les autres viendraient ultérieurement.

Ouragan sur la mémoire

Couverture du livre "Ouragan sur la mémoire"

Quand Corben, un de mes amis aïkidoka à l’Isle sur la Sorgue, a été retrouvé mort vêtu de son keïko-ji et de son hakama, les deux carotides tranchées et un tantô dans le cœur, au milieu d’un champ de basilic, cela m’a vraiment mis en vrac. De surcroît, Ambre, son amie a également disparue. Comme, aucun des deux ne possède ni identité, ni existence légale, la police n’a rien compris. En fait, il n’y a que moi qui connaisse l’identité de la victime, l’auteur, le mode opératoire, les circonstances du décès, ainsi que les raisons pour lesquelles on en est arrivé là. Tout cela n’a aucun sens.

Dire la vérité n’apporte que des malheurs. D’ailleurs, si je la racontais cette vérité, personne ne la croirait. On ne se bat pas contre un fantôme. On ne peut l’arrêter, ni le juger, ni le condamner et encore moins l’emprisonner. Un fantôme, pourquoi un fantôme ? Non, il ne s’agit pas d’un revenant, juste d’une manière de parler. Soyons sérieux, les fantômes, cela n’existe pas.

Tout a commencé quand j’ai pris mon premier commandement. Parce que finalement, il existe deux sortes de gens : il y a les vivants et ceux qui sont en mer. Bien plus tard, au large de Gênes, on a recueilli ces naufragés qui ont justement ouvert une école d’aïkido en Italie à Taggia sur la Côte des fleurs en Ligure. Alors, quand les deux clubs se sont rencontrés et qu’on nous a offert ces plants de basilic….

Quand je raconte cela à cette inconnue rencontrée par hasard… Mais, est-ce bien par hasard. Quel rôle joue-t-elle et pourquoi son insistance à vouloir absolument découvrir la vérité ? Peu importe, comme elle, vous allez ouvrir de grands yeux ébahis et considérer mon récit avec scepticisme, pour finalement me prendre pour un individu étrange et certainement un mythomane. Pour suivre son exemple, vous ne manquerez pas d’inventer des solutions simplistes comme une histoire de cœur, d’argent ou de guerre entre école d’arts martiaux.

Alors là, vous n’y êtes pas du tout.