L’arche de la rédemption

Couverture du livre "l'Arche de la rédemption"

Dure période que ces années 1260. J’avais beau être un Parrain respecté de la Mafia, un Baron et un Chevalier Pisan, je ne pouvais plus rester en Sicile. Tous voulaient me faire passer de vie à trépas, depuis ces maudits Génois, jusqu’à Sa Sainteté le Pape Innocent IV, sans parler de la Sainte-Inquisition. Même le Roi Angevin Charles Ier voulait me dépouiller de mon titre, de mes biens et de mon honneur.

Je devais me faire oublier.

Quand mon ami Jiro m’a proposé de le raccompagner dans l’Empire du Soleil Levant pour combattre l’invasion mongole, je n’ai pas hésité un instant. Monter une expédition de cette nature est long, coûteux, complexe et peu sûr compte tenu du nombre d’aigrefins et d’assassins.

Une vieille connaissance, Asylie la Pirate, me propose, moyennant une somme dérisoire de nous transporter, moi et quelques compagnons de route. Croisière d’agrément direz-vous ? Que nenni ! Il faut toujours payer d’une façon ou d’une autre. Me voilà embarqué dans une guerre sous les ordres de Abou-Bakr, le Roi du Mali. Tout cela, afin de recruter une armée. Au Royaume du Dahomey, d’autres nous rejoignent. À Zanzibar, elle m’annonce tranquillement, après m’avoir fait acheter sur mes deniers, près de mille esclaves guerriers que je suis devenu le Grand-Connétable de la Reine Abigail. Âgée de dix ans, dans un royaume Juif de Beta-Israël en Éthiopie, cette Souveraine conserve jalousement l’Arche d’Alliance.

Pour finir, Asylie m’annonce sans rire, après m’avoir débarqué avec mes troupes qu’elle lève l’ancre. Avant de me quitter, elle me confie en souriant que je ne gagnerai jamais cette guerre. Elle passera me prendre plus tard, quand je l’aurai perdu, si je suis toujours en vie.

Mais non, point de félonie !

Me voilà seul avec une armée hétéroclite pour défendre un Royaume que je ne connais pas, pour affronter le Roi Abyssin Lyonus avec lequel je n’ai point de querelle, qui m’oppose des forces trente fois supérieures.
Non seulement je ne pourrai pas gagner cette guerre, mais en plus, je devrai affronter les fantômes de mon passé. Il s’agit de Salina, cette Juive que j’avais tant aimée. Mais voilà, je l’avais tuée en duel il y a longtemps, après l’avoir défigurée.

Quelle pétaudière !

L’hérésie de Dieu et la grâce du Diable

Couverture du livre "L'hérésie de Dieu et la grâce du Diable"

En ce printemps trouble de 1 255, nous traversons le pays d’Oc ravagé par les Barons du Nord. Après la chute de Queribus, ils entendent bien que tout château agrandira leurs domaines. Tout n’est que prétexte pour éradiquer jusqu’au souvenir de l’hérésie des Parfaits.

Pour moi, un Pisan Gibelin qui accompagne, mon ami Jiro, un samouraï envoyé par le Shogun, pour conclure une alliance avec Sa Sainteté, afin de combattre les hordes Mongoles, il m’est difficile de faire confiance à quiconque particulièrement aux Génois.

Le Pape Innocent IV nous assigne une mission. Récupérer de précieux parchemins abandonnés par les Templiers à Saladin lors de la prise de Jérusalem. Pour cela, je dispose juste d’une vingtaine de chevaliers, d’un Vicaire Général du Pape, comme de juste un Génois, avec ses deux inquisiteurs, d’un Rabbin et de sa Nièce l’envoûtante Salina, et de quelques autres.

Nous devions nous rendre à Saint-Jean d’Acre sur le navire d’une étrange Capitaine, en évitant Génois et pirates barbaresques, délivrer des esclaves dont la belle Dame Isolde, joindre une caravane en partance vers l’est, négocier avec les Mongols, prendre la forteresse de Alamut siège des Ismaéliens Nizarites et de sa secte de Haschischin, et enfin revenir vivants. Il nous a fallu éviter les trahisons, les félonies, les vols et les coups de poignard dans le dos. Pour atteindre son but, il faut parfois s’adapter à l’hérésie, s’allier avec les Mahométans et même les Païens pour parfois combattre les soldats du Christ.

Les voies du Seigneur sont parfois très tortueuses quand elles ne sont pas impénétrables.

Les gens ne sont jamais ce qu’on croit. Il faut toujours se méfier, surtout des Génois, mais aussi des Prélats, des Nobles, des petites gens, des femmes, des lettrés, des marins, bref de tout le monde.

Je ne m’en serais jamais sorti sans l’aide de ce mystérieux Clodagh. En y mettant le prix, il nous procure ce que l’on désire : Des secrets jalousement gardés, des armes, un navire, et même une armée.
Mais qui est ce Clodagh ?

Il est partout et nulle part.

Un jour je le tuerai.

Apéritif bleu marine

Tuer quelqu’un, c’est comme braquer une banque. D’abord, tu places poliment une arme sous le nez des employés. Après, tu sors calmement avec l’argent. Puis, tu salues aimablement au passage les gendarmes. Ensuite, tu rentres tranquillement chez toi, sans qu’aucune liasse ne t’explose au visage en maculant ton butin d’un produit indélébile. Puis, tu franchis élégamment la frontière. Enfin, tu profites sereinement de ton butin dans un pays sans d’accord d’extradition. Simple, non…

Assassiner plusieurs personnes reste un peu plus compliqué. Jenny comme Annabella souhaitaient faire passer leurs maris à la trappe, Moira son cousin et Kazuo se libérer de son giri. Quant à moi, cela ne vous regarde pas. Cela constituait un véritable casse-tête. Pas question de renoncer !

Pourtant, avec un seul cheveu, la police scientifique et la médecine médico-légale, découvrent le film regardé à la télé trois jours avant et le détail d’un repas pris depuis plusieurs mois. Entre la vidéo-surveillance, le bornage téléphonique et l’analyse de notre disque dur, notre vie la plus intime ne posséde plus aucun secret. Même sans cadavre ni mode opératoire, nous serons condamnés pour guet-apens et homicide volontaire avec préméditation, en bande organisée. Mobile ou pas, nous risquons la prison à perpétuité. Pas très sympa !

Avec notre premier invité, il ne restait qu’à trouver le bon mode opératoire, sans pour autant mépriser les plaisirs de la table. Attiré par les femmes, l’alcool et l’argent, il suffisait de le séduire et de monter un boniment sur un prétendu trésor englouti pour l’entraîner dans les abysses de ses mirages. Pas très compliqué !

Attention, il fallait tout envisager surtout l’imprévisible. Un seul petit grain sable enrayerait cette mécanique parfaitement huilée. Rassurez-vous, nous sommes méthodiques, précautionneux et prudents. Comment ? Je prétends cela pour me rassurer ? C’est fort possible.

Bref, nous nous apprêtions à commettre, un premier crime parfait. Les autres viendraient ultérieurement.

Ouragan sur la mémoire

Quand Corben, un de mes amis aïkidoka à l’Isle sur la Sorgue, a été retrouvé mort vêtu de son keïko-ji et de son hakama, les deux carotides tranchées et un tantô dans le cœur, au milieu d’un champ de basilic, cela m’a vraiment mis en vrac. De surcroît, Ambre, son amie a également disparue. Comme, aucun des deux ne possède ni identité, ni existence légale, la police n’a rien compris. En fait, il n’y a que moi qui connaisse l’identité de la victime, l’auteur, le mode opératoire, les circonstances du décès, ainsi que les raisons pour lesquelles on en est arrivé là. Tout cela n’a aucun sens.

Dire la vérité n’apporte que des malheurs. D’ailleurs, si je la racontais cette vérité, personne ne la croirait. On ne se bat pas contre un fantôme. On ne peut l’arrêter, ni le juger, ni le condamner et encore moins l’emprisonner. Un fantôme, pourquoi un fantôme ? Non, il ne s’agit pas d’un revenant, juste d’une manière de parler. Soyons sérieux, les fantômes, cela n’existe pas.

Tout a commencé quand j’ai pris mon premier commandement. Parce que finalement, il existe deux sortes de gens : il y a les vivants et ceux qui sont en mer. Bien plus tard, au large de Gênes, on a recueilli ces naufragés qui ont justement ouvert une école d’aïkido en Italie à Taggia sur la Côte des fleurs en Ligure. Alors, quand les deux clubs se sont rencontrés et qu’on nous a offert ces plants de basilic….

Quand je raconte cela à cette inconnue rencontrée par hasard… Mais, est-ce bien par hasard. Quel rôle joue-t-elle et pourquoi son insistance à vouloir absolument découvrir la vérité ? Peu importe, comme elle, vous allez ouvrir de grands yeux ébahis et considérer mon récit avec scepticisme, pour finalement me prendre pour un individu étrange et certainement un mythomane. Pour suivre son exemple, vous ne manquerez pas d’inventer des solutions simplistes comme une histoire de cœur, d’argent ou de guerre entre école d’arts martiaux.

Alors là, vous n’y êtes pas du tout.

Brandir la vague

Couverture du livre "Brandir la vague"

Un adepte de la voie du sabre et du zazen. Une prise d’otages en Thaïlande par des révolutionnaires Khmers rouges. Un journaliste à la recherche d’un scoop. Un couple de navigateurs en mal de rupture avec la vie traditionnelle. La préparation d’un coup d’état en Mer rouge. Quelles relations existent-ils entre Anjee, Maï Lee et l’innocente Laure ? Que se passera-t-il à l’heure de la confrontation avec Mike ?

Dans l’univers mental, des adeptes des arts martiaux et de la méditation, où les gens ne sont jamais ce que l’on croit et ce que l’on raconte n’est jamais la réalité, ce récit d’aventure fait se croiser le monde des navigateurs à la voile et celui des plongeurs sous-marins.

Un mélange déroutant, décapant et bouleversant qu’on peut aimer ou haïr mais auquel nul ne peut rester indifférent. Bref, un mélange explosif.

 

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